Cette semaine, j'avais envie de parler de manière plus positive de communication, et j'espère que ça sera un peu réconfortant pour toi aussi 🥰.

Ce que j'ai écrit aujourd'hui sont des ressentis et des observations personnelles, cela ne s'applique que dans des cas pertinents. Je te partage une réflexion et un point de vue qui, je l'espère, pourront t'aider. Mais cela reste une vision qui marche pour moi et qui peut ne pas être adaptée à tout le monde.


On a souvent du mal à exprimer nos besoins, on sort les choses en brut, non raffinées, et on laisse soin aux autres de lancer le décodeur. C'est inconscient, et j'ai du mal à parvenir à ne pas le faire, même si je sais que c'est mieux.

C’est aussi paradoxal. On voudrait qu’on lise en nous comme dans un livre ouvert, mais on ne fournit pas la pierre de Rosette1 pour aider à la compréhension, on a peur et on se ferme dès qu’une personne semble y parvenir un peu.

En tout cas, j'ai cette tendance à me refermer comme une huître assez (trop) souvent.

Oui, je ne suis pas simple à vivre.

Mais, il y a quelque temps, j'ai découvert que voir les reproches différemment pouvait m'aider à mieux comprendre mes besoins et ceux des autres, et à mieux communiquer.

Parce que c'est exactement ça dont il est question, de besoin, car derrière chaque reproche, se cache un besoin inassouvi.

Pour le moment, ce n'est pas tous les jours que je parviens à avoir la mansuétude d'adopter ce point de vue, mais déjà le peu que je fais m'aide sur les deux plans, que ce soit un reproche émis ou reçu :

  1. Dans le premier cas, quand je veux exprimer un reproche, quand j'y parviens et qu'il n'est pas encore trop tard, j’essaie de comprendre pourquoi je le ressens et quel besoin est frustré chez moi pour que je ressente ce reproche.
  2. Dans le second cas, quand une personne me fait un reproche, ça me permet de prendre de la distance vis-à-vis de ce qui m'est reproché, de ne pas le prendre personnellement, et de chercher à comprendre ce qui se cache derrière (oui, alors, ça par exemple, je n'y arrive vraiment pas souvent).

Et tu sais quoi ? Le plus dur n’est pas de trouver le besoin sous-jacent, mais surtout de l'analyser sans jugement, et c'est difficile déjà parce que si on ne parvient pas à le formuler autrement, c'est que justement, ce besoin est chargé de jugement de notre part, et quand on est dans la position de recevoir un reproche, le réflexe va être d'enclencher la réaction de défense ou de fuite, pas de chercher à comprendre ce qui se cache derrière.

Mais avec le temps, j'ai bon espoir de faire ça aussi facilement que je respire, c'est un chouette objectif pour la sérénité. Cela m'aide à m'apprécier et me comprendre, et à être même plus apte à accepter qu'une autre personne me comprenne ou éventuellement de m'extraire de son jugement. Et inversément, cela m'aide à comprendre les autres et à mieux les écouter, et à concevoir que leur reproche n'est pas une attaque personnelle, mais une demande, et ça, ça change tout.


Et toi, comment tu gères les reproches, qu'ils soient émis ou reçus ? Est-ce que tu as des astuces pour mieux les comprendre et les accepter ?

Si jamais ce que je crée t'inspire, ou si tu as des questions, n'hésite pas à me le dire, je serais ravie de discuter.

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  1. La pierre de Rosette est une stèle égyptienne qui a permis de déchiffrer les hiéroglyphes. Elle est donc devenue un symbole de déchiffrement de langage.